mardi 18 mars 2014

Japon: fort séisme au large de l'île de Kyushu
Un fort séisme d'une magnitude de 6,3 s'est produit vendredi au large de l'île japonaise de Kyushu, dans le sud du Japon, faisant une vingtaine de blessés mais sans provoquer d'alerte au tsunami, selon les autorités et médias.
L'épicentre du tremblement de terre, qui a eu lieu à 02H06 locales (17H06 GMT jeudi), était situé à 13 km au nord de la ville de Kunisaki-shi et à une profondeur de 82 km, a précisé l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS). 

Le centre de surveillance des tsunamis dans le Pacifique n'a pas diffusé de message d'alerte pas plus que les autorités japonaises.
Selon les données compilées par la chaîne de télévision publique nippone NHK, un  de 17 blessés plutôt légers, souvent des personnes âgées, avaient été recensés à 6H00 locales (jeudi 21H00 GMT) dans 5 préfectures de l'ouest et du sud (Hiroshima, Oita, Yamaguchi, Okayama et Kochi).
Le séisme, dont la magnitude a été évaluée à 6,1 par l'agence météorologique nationale japonaise, a secoué fortement les îles de Shikoku, Honshu et Kyushu, soit une grande partie du territoire de l'ouest, du sud et du centre de l'archipel.
Les experts de l'agence de météo appelle à la vigilance, craignant de fortes secousses secondaires dans les jours à venir. 
Aucune anomalie n'a été enregistrée dans les centrales nucléaires d'Ikata, dans la commune d'Ehime, et de Shimane, selon les opérateurs cités par les médias. Outre les 6 de Fukushima Daiichi, les 48 autres réacteurs atomiques du Japon sont actuellement stoppés.
En mars 2011, plus de 18.000 personnes avaient été directement tuées lors d'une séisme sous-marin de magnitude 9 qui avait provoqué un tsunami sur la côté nord-est du Japon, le pire désastre qu'ait connu le pays depuis la fin de la 2e guerre mondiale.
Les systèmes de refroidissement de la centrale  Fukushima Daiichi avaient été soudainement arrêtés, entraînant la fusion des coeurs de 3 des 6 réacteurs et obligeant plus de 150.000 personnes à abandonner leur domicile dans les jours et semaines suivantes.
Le Japon est situé au confluent de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année plus de 20% des séismes recensés sur Terre. Les habitants de l'ouest secoués vendredi matin ont non seulement en mémoire la catastrophe du nord-est le 11 mars 2011, mais aussi le tremblement de terre qui a frappé durement la ville de Kobe et ses environs en 1995, faisant plus de 6.400 morts. 


-le parisien



DES RELATIONS NORD-SUD DANS UNE PHASE DE CALME RELATIF
Depuis fin février, Pyongyang a procédé à plusieurs tirs de missile, de courte portée. Ces tirs ne devraient cependant pas provoquer une brusque montée des tensions sur la péninsule coréenne, les experts estimant que ces gestes visent surtout à souligner l'exaspération de Pyongyang envers les exercices militaires entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.
Ces manœuvres, annuelles, ont démarré le 25 février et se poursuivent jusqu'en avril. Après des mois de fortes tensions à l'hiver 2012 et au printemps 2013, les relations entre Séoul et Pyongyang sont entrées dans une phase de calme relatif, qui s'est traduit le mois dernier par la réunion de familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953), les premières depuis trois ans.


4353702_3_83d7_photo-du-leader-nord-coreen-kim-jong-un-a_d882835c4e52394751768c11ca87d510.jpg



Pyongyang continue à montrer sa colère en multipliant les provocations. Alors que ses manœuvres conjointes américano-sud-coréennes se poursuivent, laCorée du Nord a procédé dimanche à des tirs d'essai de pas moins de missiles à courte portée dans la mer, selon le ministère sud-coréen de la défense.

Les missiles ont été tirés de la côte orientale nord-coréenne vers la mer duJapon et ont parcouru quelque 70 kilomètres. « Après le tir de missiles du Nord à 6 h 20 (10 h 20 en France), notre armée maintient sa vigilance quant à d'éventuelles provocations de la Corée du Nord », a précisé le porte-parole du ministère. Une première salve de 10 missiles ont été tirés, suivis par 8 autres, puis 7 autres.


-Le monde.